À l’occasion du 100ème anniversaire d’Habellis (1919-2019), Marcel ELIAS, Président du Conseil d’Administration a souhaité réunir les collectivités, ses partenaires et entreprises le jeudi 07 novembre 2019 au Palais des Congrès de Dijon.
François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole, ancien ministre, Bruno Arcadipane, président du conseil d’administration d’Action Logement Groupe et Koumaran Pajaniradja, Directeur Général d’Action Logement Immobilier nous ont fait l’honneur de leur présence pour fêter ses 100 ans d’histoire commune avec la Ville de Dijon.
Le jeudi 07 novembre 2019 : un événement avec nos partenaires pour fêter nos 100 ans d’histoire
Au cours de cette matinée, Habellis a présenté une rétrospective de son histoire, mais pas seulement ! Elle s’est également projetée vers l’avenir avec les interventions captivantes de Jean Viard avec sa vision du logement social & Philippe BLOCH, notamment sur sa vision de l’optimisme pour avancer et faire le trait d’union entre les 100 ans passés et ceux à venir.
À l’occasion de ces 100 ans, nous remercions nos clients locataires et accédants qui nous font confiance, parce que, notre obligation, est de leur offrir :
- un toit où construire leur vie et leur histoire,
- un lieu où trouver des repères,
- un point d’ancrage pour apaiser les souffrances et pallier aux incidents de parcours,
- un endroit où se poser pour bien vivre, tout simplement.
Et cette mission sociale vise un public aussi large, que diversifié : les salariés d’entreprise avec le lien emploi/ logement, qui, on l’a vu, sont dans notre ADN depuis l’origine, tout comme les personnes les plus fragiles.
Là aussi, notre attachement à répondre à tous les besoins est ancestral, si l’on en croit les premiers souscripteurs associatifs. Fidèle à ses origines, nous avons poursuivi avec le développement d’un habitat spécifique en structure collective. Habellis porte également une attention au plus grand nombre, y compris et même surtout, à nos locataires seniors, pour leur permettre de vivre le plus longtemps possible en autonomie.
> Découvrez les retours presse de cet événement
Crédit photos : David Brenot Photographie
Habellis – Le plus ancien bailleur social de Côte-d’Or
LA PROGRESSION DE L’ENTREPRISE TIENT D’ABORD À DES HOMMES, AVEC LES TROIS PREMIERS D’ENTRE EUX :
- Etienne Boursot, docteur en médecine,
- Abel Delaborde, ancien pharmacien
- Georges Chevignard, banquier
Qui, en date du 30 juin 1919, tiennent assemblée générale de création de « la SA des habitations pour familles nombreuses de Dijon » et dépose l’acte original de la Société à l’étude Maitre Nourrissat.
L’objet de la société est :
« L’acquisition, la construction, la vente ou la location d’habitations salubres à bon marché, avec leurs dépendances, tels que jardins, bains, lavoirs, mais aussi l’amélioration d’habitations existantes et la vente ou la location de jardins ».
La question du confort et de l’hygiène étant prégnantes à cette époque, il est également prévu que « La société puisse acquérir, créer, exploiter des bains douches ».
Clin d’œil de l’histoire, le Foyer Dijonnais a été pendant de nombreuses années localisé dans les anciens bains douches de la rue Fevret.> Retrouvez les différentes étapes de la société, ses différents noms, entre 1919 et 2019

Une histoire commune avec la ville de Dijon
L’histoire commune avec la Ville de Dijon , trouve son origine dès 1919.
La Ville porte à cette époque 1 000 actions et le CCAS, son ancêtre « le bureau de bienfaisance », compte pour 100 actions à ce capital.
Le 11 mars 1954, sous la Présidence de Raymond SACHOT, et de Messieurs Bernard, Japiot, Mutin membres du bureau, l’assemblée générale décide le changement de nom et rebaptise la structure « Foyer Dijonnais ».
Etape clef s’il en est : l’attachement à produire du logement foyer, et notamment pour les jeunes travailleurs, se fait jour. La gestion de structures de ce type fait alors partie de notre identité, depuis cette époque. Le 17 juin 1960, l’assemblée générale du Foyer Dijonnais se réunit dans les locaux du foyer des jeunes Travailleurs, rue du Pont des tanneries.
Dans son histoire plus récente, sous la Présidence de Marcel ELIAS, depuis 1983, Bernard BEROS, directeur du Foyer Dijonnais de 1985 à 2006 a contribué par sa passion, son implication, au rayonnement de l’entreprise. Illustration sur notre raison d’être : Penser aujourd’hui, pour construire demain.
Nous lançons en ce moment même notre programme « Essen’Ciel » sur le site dit Machureau, là même où la maîtrise du foncier a démarré en 1990, sous l’impulsion de Bernard Beros.
Cette gestion au long court, cette vision à long terme, permet aujourd‘hui à Habellis d’aménager une zone de près 250 logements à terme, en répondant aux enjeux de mixité voulus par la collectivité, en laissant toute la place à la promotion privée.
Schéma que nous reproduisons pour la troisième fois, après Montmuzard et l’avenue de Langres, en moins de 10 ans. Le fil historique qui nous lie à la Ville, trouve son illustration au quotidien, dans notre action commune et une vision partagée de ce qu’est notre rôle « de bâtisseur », reconstruire la ville sur la ville, au service des habitants.
Pour cela arrêtons-nous sur l’évolution du patrimoine.
En 1919, les premières acquisitions sont modestes :
- Un terrain à bâtir, rue de Chatillon
- Une maison Boulevard de la défense
- 8 logements rue des rosiers et 6 rue d’Arbaumont

Un parc très varié
Le chemin parcouru est riche d’un patrimoine qui répond à une diversité, mais aussi à un style. Il est souvent en rupture avec ce qui caractérise habituellement l’habitat social : le gigantisme, la monotonie, l’éloignement des centres-villes.
Là aussi, les stratégies arrêtées dans les années 1980 à 2000, permettent à Habellis de disposer aujourd’hui d’un parc très varié, atomisé dans la ville, peu stigmatisé ou stigmatisant. Notre intervention ancienne, très souvent sur les DIA, dans le parc existant pour valoriser des bâtiments de petite taille, en acquisition amélioration, le plus souvent en centre-ville, et offrir des logements qui « s’apparentent » au droit commun, constituent un atout.
Cette diversité : produire du neuf, traiter l’existant en le valorisant, aménager et construire la ville sur la ville, est marquante dans les priorités.
Elle est un trait d’union avec l’ADN d’ACTION LOGEMENT qui s’attache à prendre en compte la diversité des territoires.
Territoires variés où désormais nous intervenons.
La capacité des hommes à agir pour le collectif a encore été symptomatique de la dernière décennie.
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